jeudi 3 décembre 2015

Salvador Dali  (1904-1989) était un peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan. 
Ce fut un représentant du surréalisme et l'un des peintres les plus célèbres du 20ém siècles.   

  "La métamorphose de Narcisse" 1937


"La vie secrète de Salvador Dali" 
Salvador Dali, parution en 1952

"J'employais ces minutes à savourer l'émotion érotiques que je tirerais de mon exhibition et surtout à inventer la pose-variée chaque jour-qui devait correspondre à mon désir violent de me montrer nu dans l'attitude qui me semblait la plus troublante pour Julia et pour moi-même." 
(page 99, chapitre 5)

" Je savais cette vérité essentielle qu'une recherche était nécessaire pour donner "une forme" à la multiplicité de mes désirs." 
(page 100, chapitre 5)

"Le lever comportait une cérémonie exhibitionniste"
 (page 100, chapitre 5)

"... mes petits déjeuners signifièrent mon introduction à l’impressionnisme" 
(page 101, chapitre 5)

"Récit de soleil brûlant et de tempête, récit d'amour et de peur, récit de fleur et de tilleul et de béquilles  au cours duquel le spectre de la mort ne me quittera pour ainsi dire pas." 
(page 111, chapitre 5)

"A chaque fois, au passage, j'en profitais pour déverser l'eau sombre de mon regard dans le puits ensoleillé des yeux célestes de Dullita" 
(page  116 chapitre 5)

" De même à chaque approche de Dullita me prenait une envie irrésistible de l’étreindre et de boire, dans sa bouche entrouverte comme une fraîche blessure, son âme d'ange rustique et peureux." 
(page 117, chapitre 5)

"Seul la perversité nous donne la force d'ignorer cet être de le garder à peine suivant nous serons nous-mêmes prêts à ramper vers lui comme un chien." 
(Page 118, Chapitre 5)

"Sachant donc Dullita solidement attachée au bout de ma laisse de cuire jaune de ma séduction, je regardais ailleurs" 
(Page 118, Chapitre 5) 

"Je regardais surtout l'aisselle de la cueilleuse de tilleul aux seins turgescents. Cette aisselle offrait un creux d'une grande suavité à la peau nacrée et glorieuse qui entourait une touffe de poils noirs." 
(Page 118, Chapitre 5)


   "Les Éléphants" 1948

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